Badro parle de son élimination de la Star Academie
04/06/2007
Badro parle de son élimination de la Star Academy
04/06/2007
Magharebia s'est entretenu avec l'un des grands favoris de la Star Academy Maghreb, Badro, après son élimination.
Par Jamel Arfaoui pour Magharebia à Tunis – 04/06/2007
[Jamel Arfaoui] Après avoir quitté la Star Academy Maghreb, Badro envisage de terminer les paroles d'un nouvel album.
Badredine Chaia, plus connu sous le nom de Badro, a été pendant plusieurs semaines le grand favori de la Star Academy Maghreb. A 32 ans, ce Franco-Algérien était également le candidat le plus âgé de cette première édition du concours. Chanteur, compositeur et pianiste, il a parlé à Magharebia de son élimination de l'émission, vendredi dernier, le 1 juin.
Magharebia: Etes-vous triste d'avoir été éliminé ?
Badro: Oh non, bien au contraire ! Vendredi soir a été le meilleur jour de ma vie, parce que j'étais ravi d'avoir pu arriver dans le dernier carré - je n'aurais jamais pensé aller aussi loin, dès le premier jour de ma participation à ce concours. Que puis-je dire ? Ce sont les règles du jeu, il faut un gagnant et un perdant.
Magharebia: Vous étiez l'un des grands favoris pour la finale, que s'est-il passé ?
Badro: Je reconnais que ma faiblesse a été de ne pas parler assez bien l'arabe, parce que j'habite en France, comme vous le savez. Mais je persiste à dire que je n'ai vraiment pas le sentiment d'avoir perdu. Bien plus, j'en ai beaucoup retiré et ai beaucoup appris – vous voyez, je vous parle en arabe - et j'ai eu l'occasion de connaître plein d'amis et de supporters.
Magharebia: Vos amis ont-ils voté équitablement ?
Badro: Bien sûr. Comme tout le monde, je sais ce que représente le fait de devoir choisir entre telle ou telle personne. C'est le moment le plus difficile pour les candidats, parce qu'à la fin de la journée, ils décident en fait de l'avenir d'un ami ou d'un autre.
Magharebia: Que pensez-vous du vote du public ?
Badro: Il a été juste lui aussi. N'oubliez pas que le public algérien devait choisir entre deux candidats algériens. Dans tous les cas, quelle que soit l'opinion du public, je les aime tous parce que sans eux, je ne serais pas arrivé là où je suis aujourd'hui.
Magharebia: Regrettez-vous d'avoir participé à ce concours ?
Badro: Je ne regrette jamais ce que je fais, parce que j'ai appris que lorsque je prends une décision, je l'étudie attentivement, et quand les choses se mettent en marche, je suis le seul responsable du résultat. Je ne veux pas regarder en arrière, je préfère aller de l'avant, une fois que j'aurai identifié les raisons de ce qui s'est passé et ce qui m'a conduit à ne pas atteindre ce que j'espérais.
Magharebia: De quoi parliez-vous entre vous pendant les heures de temps libre ?
Badro: Nous parlions de tout. De la vie en général, nous échangions des points de vue sur notre participation à ce concours. Tous les jours, nous avons partagé rires et larmes - nous étions devenus une mini-famille du Maghreb, partageant tout.
Mahgarebia: Qui espérez-vous voir gagner ?
Badro: C'est une question à laquelle il est difficile de répondre, mais je voudrais dire que quel que soit le vainqueur, il l'aura mérité. Je pense que le vainqueur sera celui qui travaillera le plus dur, et qui pourra montrer au mieux ses capacités. Au total, je dirais que chacun est le vainqueur, parce que nous avons eu une chance dont des milliers, voire des millions de jeunes du Maghreb n'ont pas pu bénéficier.
Mahgarebia: Quels sont désormais vos objectifs ?
Badro: Il est certain que j'envisage l'avenir avec un grand optimisme. J'envisage maintenant de terminer les paroles d'un nouvel album, dont j'espère qu'il jouira du soutien auquel je m'étais habitué de la part de ma famille à la Star Academy, en particulier des frères Karoui.
Magharebia: Qu'allez-vous faire après avoir quitté la Tunisie ?
Badro: Je vais rentrer en France, voir la famille et mes amis. Je vais reprendre mon sport favori, la course. Ma mère a promis d'organiser une grande fête, dès mon retour en France, mais quitter ce pays va être très dur, parce que je l'adore et parce que les gens d'ici m'ont tellement encouragé.
Magharebia s'est entretenu avec l'un des grands favoris de la Star Academy Maghreb, Badro, après son élimination.
Par Jamel Arfaoui pour Magharebia à Tunis – 04/06/2007
[Jamel Arfaoui] Après avoir quitté la Star Academy Maghreb, Badro envisage de terminer les paroles d'un nouvel album.
Badredine Chaia, plus connu sous le nom de Badro, a été pendant plusieurs semaines le grand favori de la Star Academy Maghreb. A 32 ans, ce Franco-Algérien était également le candidat le plus âgé de cette première édition du concours. Chanteur, compositeur et pianiste, il a parlé à Magharebia de son élimination de l'émission, vendredi dernier, le 1 juin.
Magharebia: Etes-vous triste d'avoir été éliminé ?
Badro: Oh non, bien au contraire ! Vendredi soir a été le meilleur jour de ma vie, parce que j'étais ravi d'avoir pu arriver dans le dernier carré - je n'aurais jamais pensé aller aussi loin, dès le premier jour de ma participation à ce concours. Que puis-je dire ? Ce sont les règles du jeu, il faut un gagnant et un perdant.
Magharebia: Vous étiez l'un des grands favoris pour la finale, que s'est-il passé ?
Badro: Je reconnais que ma faiblesse a été de ne pas parler assez bien l'arabe, parce que j'habite en France, comme vous le savez. Mais je persiste à dire que je n'ai vraiment pas le sentiment d'avoir perdu. Bien plus, j'en ai beaucoup retiré et ai beaucoup appris – vous voyez, je vous parle en arabe - et j'ai eu l'occasion de connaître plein d'amis et de supporters.
Magharebia: Vos amis ont-ils voté équitablement ?
Badro: Bien sûr. Comme tout le monde, je sais ce que représente le fait de devoir choisir entre telle ou telle personne. C'est le moment le plus difficile pour les candidats, parce qu'à la fin de la journée, ils décident en fait de l'avenir d'un ami ou d'un autre.
Magharebia: Que pensez-vous du vote du public ?
Badro: Il a été juste lui aussi. N'oubliez pas que le public algérien devait choisir entre deux candidats algériens. Dans tous les cas, quelle que soit l'opinion du public, je les aime tous parce que sans eux, je ne serais pas arrivé là où je suis aujourd'hui.
Magharebia: Regrettez-vous d'avoir participé à ce concours ?
Badro: Je ne regrette jamais ce que je fais, parce que j'ai appris que lorsque je prends une décision, je l'étudie attentivement, et quand les choses se mettent en marche, je suis le seul responsable du résultat. Je ne veux pas regarder en arrière, je préfère aller de l'avant, une fois que j'aurai identifié les raisons de ce qui s'est passé et ce qui m'a conduit à ne pas atteindre ce que j'espérais.
Magharebia: De quoi parliez-vous entre vous pendant les heures de temps libre ?
Badro: Nous parlions de tout. De la vie en général, nous échangions des points de vue sur notre participation à ce concours. Tous les jours, nous avons partagé rires et larmes - nous étions devenus une mini-famille du Maghreb, partageant tout.
Mahgarebia: Qui espérez-vous voir gagner ?
Badro: C'est une question à laquelle il est difficile de répondre, mais je voudrais dire que quel que soit le vainqueur, il l'aura mérité. Je pense que le vainqueur sera celui qui travaillera le plus dur, et qui pourra montrer au mieux ses capacités. Au total, je dirais que chacun est le vainqueur, parce que nous avons eu une chance dont des milliers, voire des millions de jeunes du Maghreb n'ont pas pu bénéficier.
Mahgarebia: Quels sont désormais vos objectifs ?
Badro: Il est certain que j'envisage l'avenir avec un grand optimisme. J'envisage maintenant de terminer les paroles d'un nouvel album, dont j'espère qu'il jouira du soutien auquel je m'étais habitué de la part de ma famille à la Star Academy, en particulier des frères Karoui.
Magharebia: Qu'allez-vous faire après avoir quitté la Tunisie ?
Badro: Je vais rentrer en France, voir la famille et mes amis. Je vais reprendre mon sport favori, la course. Ma mère a promis d'organiser une grande fête, dès mon retour en France, mais quitter ce pays va être très dur, parce que je l'adore et parce que les gens d'ici m'ont tellement encouragé.